Top 10 des cybermenaces les plus fréquentes pour les particuliers

Quelles sont les cybermalveillances les plus fréquentes pour les particuliers ? Hameçonnage, piratage de compte, faux support technique, cyberharcèlement… Retrouvez les principales tendances et évolutions de la menace pour les particuliers en 2023 issues de notre dernier rapport d’activité.

L’outil d’assistance en ligne de Cybermalveillance.gouv.fr

À ce jour, Cybermalveillance.gouv.fr référence 52 formes de cybermalveillances traitées par son outil d’assistance en ligne, qui permet aux victimes, en répondant à des questions, d’obtenir un diagnostic du problème rencontré et de bénéficier de conseils de cybersécurité permettant d’y faire face. 

L’analyse quantitative de l’utilisation de cet outil permet ainsi de mettre en évidence les grandes tendances de la cybermalveillance et leur évolution par catégorie de public.

À noter toutefois que cet indicateur quantitatif ne reflète pas les conséquences qu’une cybermalveillance peut avoir pour une victime, que ce soit sur le plan financier, psychologique, réputationnel, juridique, parfois même dans la durée, et qui peuvent être très différentes d’une victime à l’autre.

Quelles sont les principales cybermalveillances rencontrées par les particuliers en 2023 ?

Avec 38 % des demandes d’assistance, l’hameçonnage sous ses différentes formes reste de loin la première menace qui touche les particuliers à un niveau comparable à celui de l’année précédente bien qu’en léger retrait, en volume (-6 %).
Le piratage de compte est en seconde position des cybermalveillance les plus fréquentes pour les particuliers et continue de progresser tant en proportion (+3 points) qu’en volume (+22 %).

Quant au faux support technique, il reprend la troisième place à un niveau quasi équivalent en intensité par rapport à l’année antérieure (+2 %).

Si la majorité des principales cybermalveillances progressent sensiblement, les augmentations les plus
significatives de ce classement concernent les fraudes à la carte bancaire (+87 %), les fraudes au faux conseiller bancaire (+78 %), les programmes malveillants ou « virus » (+67 %) et les vols et usurpations d’identité (+93 %).

Le spam électronique et spam téléphonique (+46 %), et les faits de cyberharcèlement (+23 %) qui recouvrent un vaste champ d’acceptions pour les victimes, apparaissent également en hausse notable.
En revanche, une baisse importante des demandes d’assistance pour des violations de données personnelles est constatée par rapport à 2022 (-69 %) qui avait été une année marquée par des fuites de données personnelles médicales importantes touchant plus de 1,2 million de personnes et qui ne se sont pas reproduites en 2023.

Enfin, des menaces telles que les escroqueries sentimentales (+91 %) ou au placement financier (+189 %) ne figurent pas dans ce classement, car elles restent relativement faibles en proportion (moins de 1 %), bien qu’en très forte progression et avec des montants de préjudice financier souvent considérables pour les particuliers qui en sont victimes.