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Qui sommes-nous ?

Publié le 27 novembre 2019 - Modifié le 07 janvier 2025

1. Qu’est-ce que le GIP ACYMA ? 

Le Groupement d’Intérêt Public Action contre la Cybermalveillance (GIP ACYMA) est issu de la Stratégie numérique du Gouvernement présentée le 18 juin 2015 et dont les objectifs ont été ensuite détaillés dans la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique publiée le 16 octobre 2015.

Qu’est-ce qu’un GIP ?

Un GIP est une structure légale permettant à des acteurs publics et privés de mettre en commun des moyens financiers et/ou opérationnels afin de répondre à une mission d’intérêt général. 

Stratégie nationale pour la sécurité du numérique
Stratégie nationale pour la sécurité du numérique

Dévoilée le 16 octobre 2015 par le Premier ministre Manuel Valls, la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique est destinée à accompagner la transition numérique de la société française.

Publié le 17/04/2020PDF 3 MoTéléchargerLire

L’État est à l’époque parti du constat que, s’il était plutôt en mesure de protéger ses propres infrastructures ou les infrastructures vitales du pays, il se devait d’apporter une réponse structurée aux autres composantes de la société, souvent désarmées face à une cybercriminalité en plein essor.

C’est de cette volonté qu’est né, en mars 2017, le GIP ACYMA, qui a piloté, en octobre 2017,  l’ouverture de la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr : le dispositif national de sensibilisation, prévention et d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance pour les particuliers, entreprises et collectivités territoriales (hors Opérateurs d’Importance Vitale et Opérateurs de Services Essentiels).

C’est à cette même plateforme que l’État confie la mise en œuvre du service 17Cyber, lancé en 2024.

La création du GIP ACYMA en 6 dates clés

18 juin 2015
Annonce par le Premier ministre Manuel Valls de la mise en place d’un dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance lors de sa présentation de la Stratégie numérique du Gouvernement


16 octobre 2015
Confirmation par Manuel Valls de la mise en place d’un dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance lors de son intervention relative à la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique. 


2016/2017
Incubation du projet par l’ANSSI en copilotage avec le ministère de l’Intérieur, et le soutien des ministères de la Justice, de l’Économie et des Finances, ainsi que le Secrétariat d’État en charge du Numérique.


Avril 2016
Mise en place d’une équipe de préfiguration au sein de l’ANSSI en co-pilotage avec le ministère d’Intérieur.


3 mars 2017
Constitution du Groupement d’Intérêt Public « Action contre la Cybermalveillance » (GIP ACYMA) afin de réunir autour du projet commun les acteurs publics et privés de la cybersécurité (mise à jour par un arrêté du 13 novembre 2020 ainsi qu’un arrêté du 24 décembre 2020, portants approbation des modifications de la convention constitutive du groupement d’intérêt public dénommé « Groupement d’intérêt public pour le dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance »).


17 octobre 2017 
Généralisation du dispositif sur l’ensemble du territoire national après une phase d’expérimentation de 4 mois sur la région des Hauts-de-France. 

2. La gouvernance du GIP ACYMA 

Une gouvernance partagée 

La gouvernance du GIP ACYMA est assurée par un Président, Vincent STRUBEL (depuis mars 2023), un Directeur Général, Jérôme NOTIN (depuis mars 2017), et par ses membres. 

En 2025, le GIP compte 64 membres répartis en 4 collèges, selon leur leur domaine d’activité comme suit : 

  • Le collège Étatique : ministères, secrétariat d’État… 
  • Le collège Utilisateurs : associations de consommateurs, de victimes, clubs d’utilisateurs et organisations professionnelles… 
  • Le collège Prestataires : syndicats et fédérations professionnelles… 
  • Le collège Offreurs de solutions : assureurs, constructeurs, éditeurs, opérateurs, sociétés de services et  fondations… 

Ces membres se réunissent lors d’une Assemblée générale (au moins une fois par an) et leurs représentants sont élus par collège lors du Conseil d’administration (au moins deux fois par an).

Un dispositif original porté par un partenariat public privé

Le GIP ACYMA regroupe des acteurs étatiques impliqués tels que l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) qui relève des services du Premier ministre, le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Justice, le ministère de l’Économie et des Finances, le secrétariat d’État en charge du Numérique et le ministère des Armées. À leurs côtés sont également rassemblés de nombreux acteurs de la société civile comme des associations de consommateurs ou d’aides aux victimes, des représentations professionnelles de type fédération ou syndicat, des assureurs, des opérateurs, des éditeurs…

Afin de coordonner ses actions, le GIP est composé d’une équipe d’agents mis à disposition par ses membres ou directement recrutés par la structure.

Quels sont les avantages d’un partenariat public privé ?

Le succès de cette mission d’intérêt général nécessite une action coordonnée de la part de toutes les parties impliquées dans la cybersécurité, soit l’État, à l’initiative du projet, mais également les acteurs privés. Outre leur soutien financier, ces membres renforcent et démultiplient les actions du dispositif grâce à leurs ressources, leurs compétences et leur expertise.

3. Quel champ d’action ?

Le GIP ACYMA agit contre la cybermalveillance au sens large, sous toutes ses formes et manifestations, quels que soient les supports (ordinateurs, réseaux sociaux, tablettes…) et le public (particuliers, entreprises, associations, administrations), tant qu’il y a une victime, et hors du périmètre d’intervention de l’ANSSI (opérateurs d’importance vitale, opérateurs de services essentiels).

4. Quelles sont les missions du GIP ?

Créé dans le but de lutter contre les actes de cybermalveillance, le GIP ACYMA mise sur une stratégie d’action articulée autour de trois axes clés :

  1. Assister les victimes d’actes de cybermalveillance grâce à la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, qui assure un service d’assistance en ligne aux victimes de cybermalveillance et une mise en relation avec des professionnels en cybersécurité référencés sur l’ensemble du territoire.
  2. Prévenir les risques et sensibiliser sur la cybersécurité avec la réalisation de publications et de campagnes de sensibilisation et de prévention contre les cybermenaces, grâce à des contenus sous différents formats (vidéos, fiches, kit de sensibilisation, affiches, stickers, mémos…) et à travers l’accompagnement à la sécurisation des systèmes d’information des publics professionnels (entreprises, collectivités et associations) par des prestataires labellisés ExpertCyber.
  3. Observer et anticiper le risque numérique grâce à la remontée et l’analyse de données d’utilisation, qui permet d’accroitre la connaissance de la menace numérique et ainsi adapter les actions d’assistance et de sensibilisation du dispositif Cybermalveillance.gouv.fr

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